dimanche 5 août 2012

Re-bonjour Copenhague



 Vérifier la facture c’est la première chose que nous faisons ce matin lorsque nous nous réveillons, de bonne heure encore une fois. Le tout correspond bien aux dépenses que nous avons faites sur le bateau, auxquelles s’ajoute le forfait de séjour à bord qui curieusement n’est pas compris dans le prix de vente initial de la croisière. Nous prenons dans la foulée notre dernier petit déjeuner au self du pont 9. Notre débarquement est prévu à 9 h 30. Ce qui nous laisse le temps de musarder. A l’heure dite, nous franchissons une dernière fois les contrôles de débarquement, la carte Costa en poche restera comme un souvenir de cette extraordinaire expérience.

Nous retrouvons sans peine nos bagages, puis prenons la direction de la station de Nordhavn où le bus 40, comme à l’aller, doit nous ramener en centre ville. Notre hôtel, le Generator Hotel, est plus central que le précédent. Il se situe dans Adelgade, au sud du parc de Rosenborg. Nous y laissons nos bagages car l’heure du check-in est encore loin. Le temps est très doux et les nuages se dispersent au fil des heures. Le guide vert en main, nous décidons d’aller rendre nos hommages à la petite sirène du port de Copenhague.



Par Gothersgade, nous gagnons l’un des points de rendez-vous des Copenhagois en ce dimanche matin : Nyhavn, un court canal où sont amarrés quelques vieux gréements. 



Les deux berges sont bordées de tavernes aux terrasses très animées. En poussant au bout, on débouche sur un canal plus large qui coupe Copenhague en deux du nord au sud. Nous longeons vers le nord ce canal très fréquenté par des bateaux de promenade et les bateaux bus qui relient les deux rives. 



Les deux berges ont été restaurées et accueillent deux nouvelles infrastructures : côté ouest la sombre façade du théâtre de Copenhague et de l’autre côté, à l’est, celle de béton et d’acier de l’opéra. Nous longeons le théâtre pour gagner Ameliegade et déboucher dans un des hauts lieux de la monarchie danoise, Amalienborg Slotsplads, une magnifique place circulaire bordée par les hautes et belles façades des palais des souverains danois. 



Au centre de la place s’élève la statue équestre d’un ces nombreux souverains chéris par les Danois. La chance nous sourit puisque nous assistons à la relève de la garde, un cérémonial bien rodé et emprunt de solennité. Les soldats de la garde royale à l’image de leurs homologues britanniques arborent un bonnet à fourrure et un bel uniforme bleu au lieu d’être rouge. 


Nous prenons par Frederiksgade pour rejoindre la formidable coupole de l’église de marbre, Marmorkirche. 



On ne résiste pas à l’envie de pénétrer dans cet imposant édifice. La haute coupole de 31 mètres et ses dorures valent le coup d’œil. En poursuivant vers le nord sur Bredsgade, on longe aussi la silhouette d’une église orthodoxe russe surmontée de ses bulbes dorés typiques. 



Un peu plus loin encore, on débouche dans le parc Churchill, un grand espace vert surmonté d’un édifice fortifié à la manière de Vauban nommé le Kastellet, la citadelle.




L’endroit soit dit en passant est parfait pour pique-niquer  les fesses dans l’herbe et le nez au soleil. Entourées par des douves, les bâtiments militaires qui servent toujours de garnison, sont d’un beau rouge pompier. Sur l’une des butes se dresse un vénérable moulin. 




Sur un autre versant, se dresse l’église Saint Alban et tout à côté une spectaculaire fontaine au joli nom de Gefionspringvandet, la fontaine de Gefion (un héros de la mythologie locale, a priori).



En retrouvant les bords du canal, on finit par déboucher presque par hasard sur la fameuse Petite sirène de Copenhague, Den lille havfrue en danois dans le texte. 




C'est vrai qu’elle est bien petite, échouée sur son rocher. N’étaient les foules de touristes idiots qui se pressent pour se faire photographier à ses pieds, on la remarquerait à peine. On en profite pour boire un café et acheter des amandes grillées. Entre deux pauses de crétins, on fait notre petite photo souvenir, et nous voilà repartis en sens inverse pour regagner le cœur de la cité, en longeant cette fois le canal où les bateaux de promenade comme nous regagnent le bercail. On fait une pause goûter dans les Jardins d’Amélie, un joli petit parc qui longe un des bassins du port. Sur un des côtés de ce bassin, on aperçoit les sculptures de sable du Festival International de… sculptures de sable qui se déroule chaque année à Copenhague. L’entrée n’est pas donnée, alors on se contentera d’admirer le travail depuis notre poste d’observation.



On en a un peu plein les pattes, aussi on retourne sans se faire prier à notre hôtel. Après un repos bien mérité, on est sur pied pour aller dîner. Nous n’avons pas d’idée particulière pour ce resto, on va se laisser guider par l’inspiration. On reprend les rues piétonnes par Kongensnytorv et Stroget, puis jetons notre dévolu sur un petit resto grec relativement abordable, le Samos dans Skindergade. C’est sans prétention, pas trop mauvais non plus. Vincent qui n’a pas faim nous regarde engloutir nos salades à la feta…Retour rapide à l’hôtel, la température est un peu fraîche à cette heure de la nuit. Puis extinction des feux. On en peut plus !

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