vendredi 31 juillet 2015

Une journée culturelle

Notre palace
Le temps est définitivement couvert ce vendredi sur San Francisco et la température a fraîchi. Nous avons décidé d’aller faire un tour dans Golden Gate Park et d’y pique-niquer. Le bus 43 qui passe tout près au croisement de Lyon st et de Lombard st va nous emmener jusqu’à destination et nous éviter une longue marche. Le transport pour tous les quatre coûte 7,75 $. Après une demi-heure de trajet, nous voici aux portes du parc. Il y a pas mal de voitures garées le long des allées qui le traverse (le parc fait 5 km de long sur 1 km de large), des gens qui courent, d’autres en vélo, des enfants qui prennent des cours de baseball.
Nous débutons par la visite du Conservatory of flowers, une serre conçue sur le modèle du Kew Garden de Londres. A l’intérieur, des plantes tropicales, des orchidées, dans une atmosphère humide à souhait. Nous enchaînons avec le Japanese Tea Garden, un joli jardin japonais comme son nom l’indique, où l’on peut déguster du thé hors de prix. Beaucoup de touristes ici, dont beaucoup de Japonais. De manière générale, partout où nous allons, on entend aussi beaucoup parler français.
Nous déjeunons sur un banc, devant le music concourse, avant d’aller visiter la California Academy of sciences, un « muséum d’histoire naturelle » récemment remis à neuf, interactif, avec planétarium, aquarium, expo sur les tremblements de terre… On y passe trois heures sans avoir le temps de tout faire. A noter la projection au planétarium de « fragil planet », très bien fait et l’aquarium qui occupe tout le sous-sol du bâtiment. Tout est très pédagogique, finalement passionnant.
Le musée fermant relativement tôt (17 heures), nous avons encore le temps d’aller nous promener dans le parc. Nous poussons jusqu’à l’enclos des bisons où une demi douzaine de spécimens pait tranquillement. C’est triste de les voir ainsi quand on songe qu’ils étaient des millions sur les grandes plaines, deux siècles plus tôt.
Nous sortons du parc par le nord, sur la 36th avenue pour prendre un bus puis un autre qui nous ramènent à notre hôtel.

Des pizzas commandées au pizzaïolo du coin, à 50 mètres de l’hôtel, auront raison de notre appétit.

jeudi 30 juillet 2015

SF by bike


Soleil sur San Francisco bay

Sans surprise, le ciel est brumeux ce matin sur San Francisco. Il fait cependant remarquablement doux. 



Avant 10 heures, nous avons rendez-vous avec un loueur de vélo sur Lombard Street, Bike and view, qui moyennant une réservation par internet, offre un discount de 30%. Une fois nos montures enfourchées, direction le Golden Gate Bridge. 



Nous ne sommes pas les seuls à entreprendre la traversée du pont mythique ce matin, on peut même dire que les loueurs de vélos se font des c. en or, vu le nombre de bicyclettes en circulation ! La balade commence gentiment, après un passage au Safeway. Une piste cyclable longe la baie en passant par Crissy Field jusqu’à Fort Point, à l’aplomb du pilier du pont. La piste grimpe ensuite pour rejoindre le niveau du tablier du pont. 


Ensuite c’est 3 miles d’un grand bol d’air dans le bruit assourdissant. La circulation est chargée (elle doit l’être en permanence) et les véhicules filent à vive allure à quelques mètres de nous. Le long de la rambarde, il faut parfois jouer des coudes entre piétons et cyclistes. 



Au final, beaucoup de monde fait la traversée à pied ou en vélo. Depuis le milieu du pont, malgré la brume, les vues sont magnifiques sur San Francisco et ses gratte-ciels de Financial District.
Arrivés de l’autre côté du pont, comme par enchantement, nous sommes sortis de la brume et descendons vers Sausalito, son front de mer très animé (les cyclistes y sont légions). On se balade dans la marina, puis en poussant plus loin vers les maisons flottantes de Richardson Bay.







Après avoir déjeuné dans un parc municipal, bien tranquillement, nous empruntons le chemin inverse. C’est là que ça se corse. La remontée depuis Sausalito pour gagner le pont est autrement plus ardue. Il faut pour certains (e) parfois poser le pied par terre.




Sur le pont, la foule est plus importante encore que ce matin, il faut sans cesse louvoyer entre cyclos et piétons. La vue en revanche est encore plus belle, San Francisco est enfin sortie de sa gangue de nuages et se laisse admirer sous le soleil de l’après-midi.



Une fois de l’autre côté, nous projetons de rejoindre le Golden gate park en longeant la baie. Mais ce que nous n’avions pas intégré, c’est que ça monte et ça descend sans cesse et très vite, la balade vire au cauchemar pour certains (e) (les mêmes…). On se trompe de rues, on repart dans l’autre sens, bref on y passe une bonne partie de l’après-midi pour s’apercevoir qu’on a finalement très peu progressé et qu’il faut faire demi-tour… GRRRRRRRR.



Quelques montées plus loin, on se retrouve sur le Marina Boulevard en direction de Fisherman’s Wharf. Nous l’avions abondamment arpenté en 2010, mais il est devenu depuis vraiment trop touristique. L’heure de rendre nos vélos approche. Dans un dernier effort, nous retournons au Safeway, manière de faire des provisions pour le pique-nique du lendemain, puis le loueur, à deux pas… Nous sommes rompus (e) et sur le chemin du retour vers l’hôtel, à pied, nous n’avons qu’une hâte : rentrer dîner, nous doucher et au lit. Nous ne savons pas combien de kilomètres nous avons parcouru dans cette journée, mais probablement une cinquantaine… 

mercredi 29 juillet 2015

Parcours sans faille


Le phare de Point Arena

Un temps magnifique s’annonce pour cette journée qui débute à Fort Bragg. Notre objectif de la journée est de rejoindre San Francisco. Aussi nous n’avons programmé que quelques arrêts le long de la côte. Le premier pour le phare de Point Arena, un cap battu par les vents où nous faisons une courte promenade. Il fait sacrément frisquet sur cette falaise. Le phare en lui-même a été transformé en lieu d’hébergement et de réception et on ne peut donc y accéder librement. 



Depuis le petit parking qui permet aux nombreux visiteurs déconfits de faire demi tour, on peut cependant apercevoir quelques lions de mer en train de paresser sur les rochers en contre bas.




Après avoir fait quelques photos, nous reprenons notre route vers le sud. Des bandes de brouillard recouvrent de temps en temps le littoral et donne au paysage un côté irréel.
Nous déjeunons ensuite dans Salt Point SP avant de continuer vers Point Reyes, un parc national au nord de San Francisco. Une route extrêmement sinueuse et en assez mauvais état mène au phare au bout de la péninsule. Elle nous parait sans fin, d’autant qu’au fur et mesure que nous avançons, traversant des fermes et de grandes landes où paissent de nombreuses vaches, la brume s’épaissit. Au bout du bout, effectivement le phare se distingue tout juste dans le brouillard. Tout ça pour ça !



Il faut rebrousser chemin pour aller après le visitor center de Bear Valley faire le très court Earthquake trail. Nous sommes en effet ici sur la faille de San Andreas et le sentier explique le mécanisme des tremblements de terre et leurs conséquences avec quelques photos de ceux de 1906 et de 1989.





Il nous reste encore un petit bout de route avant d’arriver à SF par le nord et le Golden Gate Bridge dont les hauteurs sont noyées dans la brume. Nous arrivons sans difficulté à notre hôtel, le Court Hearth Inn. On ne va pas se mentir, cet hôtel est sinistre, n’était sa position en retrait de Lombard Street qui nous assure le calme pour la nuit. Notre chambre est très sombre (la fenêtre de notre chambre donne dans un couloir), la moquette pas très propre… pour plus de 500 $ les trois nuits, ça passe mal.

Après une grosse séance de lessive, nous partons tous au lit.

mardi 28 juillet 2015

Dans la forêt des géants


Premières douceurs californiennes
 Grand beau au dessus de nos têtes ce matin. Il fait par ailleurs très doux ce qui change des matins un peu frisquets que nous avons connus jusqu’à présent.
Avant de quitter Crescent City, nous allons jeter un coup d’œil à Battery Point Lighthouse, un joli phare dressé sur un éperon rocheux auquel on peut accéder à marée basse. 





Il faut ensuite reprendre la 101, toujours vers le sud. Quelques miles plus loin, nous entrons dans Jedediah Smith Redwoods SP. Une magnifique forêt de séquoias entre lesquels la route serpente. Après le visitor center, nous empruntons à droite après avoir traversé la Smith River, la Howland Hill road, une route goudronnée qui se transforme rapidement en piste. Elle traverse le cœur du parc et ses vastes étendues boisées. Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour faire un trail en direction de Stout Memorial Grove, une belle balade qui nous permet d’admirer quelques beaux spécimens.















Grâce à cette piste, nous rejoignons la 101 au sud de Crescent City, puis filons vers Klamath, pour entrer cette fois dans Prairie Creek redwoods SP, une autre forêt enchantée de séquoias géants. Pour en apprécier tout le charme et la beauté, nous empruntons la Newton B. Drury Scenic Parkway, une route étroite qui s’enfonce sous le couvert des arbres millénaires. Depuis le bord de la route, un autre sentier part vers Big Tree, un spécimen plus vieux, plus gros, plus grand encore que ses congénères. Nous poursuivons notre marche sur d’autres sentiers, manière de profiter un peu plus longtemps de ces géants silencieux.
La parkway traverse ensuite une vaste prairie où des élans sont souvent visibles. Nous n’en verrons aucun hélas dans la prairie, en revanche nous en croiserons quelques-uns plus tard, attroupés près de la route. Nous trouvons un coin à l’ombre au départ d’une piste forestière pour nous restaurer. 
L’heure tourne et Fort Bragg, notre prochaine destination est encore loin.
De retour sur la 101, celle-ci nous conduit jusqu’à Scotia. Là débute l’Avenue of the Giants, une route parallèle à la 101 mais qui passe à travers une autre forêt de redwoods. Une route elle aussi étroite et sinueuse qui traverse Humboldt Redwoods SP. Peu après Pepperwood, un sentier s’enfonce dans la forêt, vers Drury Chaney Grove. Encore une superbe promenade au milieu des géants. 
L’avenue du même nom se termine peu avant Leggett où elle rejoint la 101. Nous quittons presque aussitôt la highway pour prendre la 1, qui doit longer la côte au plus près et nous permettre d’atteindre Fort Bragg. Seulement pour parvenir à la côte, la 1  fait d’impressionnants lacets en montant, puis descendant sans cesse dans une forêt encore très dense. La côte enfin atteinte, le paysage change, les redwoods ont cédé la place à des eucalyptus.

Le rivage est toujours aussi accidenté et sauvage. Nous parvenons au terme de notre périple vers 19 heures. Nous logeons au Super 8 pour une nuit. Mais avant d’aller nous reposer, nous allons dîner au Denny's, pour fêter dignement l’anniversaire de Camille qui a aujourd’hui 21 ans. Happy birthday to you my dear son ! 




lundi 27 juillet 2015

Buggy party

Notre bolide
Grand beau ce matin sur Newport. Nous poursuivons notre descente de la côte de l’Oregon. Une longue journée de route avec 372 km au programme. Nous prévoyons de faire plusieurs arrêts. Notamment Cape Perpetua puis Hecheta Head Lighthouse, qui offrent de magnifiques points de vue sur la côte. Nous nous attardons dans les rochers à la recherche de crabes et autres petites bêtes marines, sans grand succès, à l’exception d’une étoile de mer géante collée à son rocher.






















Nous déjeunons à Florence après avoir fait quelques courses. Pour l’après-midi, nous projetons d’aller faire du buggy dans les dunes de sable de Oregon Dunes National Recreation Area. Pour ça, nous descendons jusqu’à North Bend, chez Steve’s ATV, un loueur qui propose des buggies et des quads. Pour partir avec notre Razor de quatre places nous devons remplir une tonne de papier et payer 150$. Après, c’est parti pour une heure de délire dans les immenses dunes qui bordent le littoral, un terrain de jeu que semble beaucoup apprécier les garçons…




Il est plus de 16 heures lorsque nous terminons notre virée sablonneuse. Le temps de reprendre la route, car notre destination finale, Crescent city, au nord de la Californie, est encore loin. Au fil des kilomètres nous abandons quelques-uns des arrêts prévus, faute de temps. Exception faire du Samuel H. Boardman State Scenic Corridor, un long parc qui s’étire le long de la 101 et offre des points de vue magnifiques sur des rochers percés et des arches naturelles. Il mériterait plus de temps pour le découvrir.







Il est près de 21 heures lorsque nous parvenons à notre hôtel, le Front Street Inn. Pas le grand luxe encore, mais dans un meilleur état que son prédécesseur tout de même.