vendredi 7 août 2015

Griffith Park


Hollywood Sign depuis le réservoir

Pour se faire une idée de l'étendue de Los Angeles, rien de mieux que de prendre de la hauteur et de grimper à Griffith Park. Ce poumon vert à l'ouest de Beverly Hill est prisé des locaux et des touristes. Il faut y arriver de bonne heure pour espérer trouver une place de parking. Depuis ce promontoire, la vue est sans limite. 



C'est notre chance, le ciel est en partie dégagé mais la brume nous empêche de voir jusqu'à la côte et la plage mythique de Santa Monica située à quelque 20 km à vol d'oiseau. Le buste de James Dean  rappelle le tournage au pied de l'observatoire de Griffith Park de scènes du film "La fureur de vivre".



En descendant du promontoire, nous filons vers Hollywood réservoir, une des réserves d'eau douce qui alimentent la ville de Los Angeles, pour en faire le tour et y observer le symbole de la ville : "Hollywood Sign". 





Avant de prendre l'avion pour rentrer en France, nous décidons de prendre un dernier bain dans le Pacific, du côté de Venice Beach.



Le vent souffle cet après-midi et les courants sont assez forts. Après une douche rapide dans les sanitaires pas très propres de la plage, nous gagnons l'aéroport pour une longue attente en vue de notre embarquement pour Londres.

Bilan de notre périple sur la côte ouest des Etats-Unis. (juillet - août 2015).

Pour 4 personnes et 20 nuits d’hôtel : 

- voyage Toulouse - Los Angeles (A/R) : 4900€
- voiture (Santa Fe - Hundaye) : 1504€ pour 18j- hôtels : 2285€ soit  115€ / nuit
- entrée à Universal Studio : 250€ (1j /4 pers)
- courses et restos : 942$ soit env 725€
- loisirs et fringues : 1687$ soit env 1300€
- essence : 233€
- Esta : 50€
TOTAL : 10247€

Nombre de km parcourus : 3894 km
consommation moyenne : 8.4l
prix du galon d'essence : de 2.95$ à Seattle à 3.90$ à Los Angeles


jeudi 6 août 2015

Au cœur de la citée des anges


une étoile sur walk of fame
Le temps est légèrement couvert ce matin sur Los Angeles. On se plait à espérer un orage, du moins des températures plus clémentes que la veille. Nous hésitons sur le planning de la journée, aussi nous décollons un peu plus tard que d’habitude, vers 9h30. Nous projetons d’aller visiter Downtown, le centre ville, autour du Civic center, le quartier qui regroupe les administrations, tout près de Financial District.










Nous achetons des pass pour le métro pour la journée (7$ chacun) et reprenons la ligne rouge direction Union Station. Toujours aussi peu de monde sur les quais et dans la rame… Nous émergeons à la station Pershing square, sur la 5e rue et pointons vers Broadway. Le quartier ne respire pas le luxe et la tranquillité. 


En descendant vers la 3e rue, les choses s’arrangent un peu. Au croisement, nous entrons dans le Bradbury building qui servit de lieu de tournage au film Blade Runner, un bel immeuble en fer, briques et marbres, à l’architecture intérieure très élancée, magnifique.





Nous traversons ensuite le central market, un rare marché couvert où l’on peut trouver des fruits, des légumes, de la viande et du poisson, a priori frais et pas si cher que ça. Les Angelinos semblent y priser particulièrement le petit déjeuner. Beaucoup font la queue pour prendre leur petit noir du matin. De l’autre côté, nous sommes au pied de Bunker Hill et des vestiges du tramway de LA. Le funiculaire qui escalade la petite colline ne fonctionne manifestement plus. Nous grimpons à pied sur le côté.



L’escalier débouche sur la California Plaza et le Water Court, qui pour les gens qui bossent dans les buildings autour doit être un endroit sympa pour déjeuner. Deloitte, KPMG, US Bank, Bank of America et d’autres ont leurs bureaux ici, dans ces tours de verre. En prenant à droite dans Grand Avenue, on passe devant le Moca, le musée d’art moderne devant lequel trône une énorme sculpture, une sorte d’hommage aux victimes de catastrophes aériennes, elle est semble-t-il faite de morceaux d’ailes et de fuselage d’avion.



Plus loin, c’est la façade de Walt Disney Concert Hall, que l’on peut admirer. Un temple à la musique classique que l’on aborde par l’arrière : de très agréables jardins le ceinturent, au milieu duquel trônent une superbe rose couverte d'une mosaïque de faïences bleues. 








Nous poursuivons notre route sur Grand Avenue pour croiser d’autres lieux de concerts à l’architecture également très moderne. 



Autant que peut l’être celle de la cathédrale de notre dame des Anges qui se dresse au croisement de Temple. Un vaisseau de béton jaune consacré en 2002.  La nef géante, à la décoration très dépouillée, renforce l'impression de solennité. 



Après une pause rafraîchissante au cœur de la cathédrale, nous poursuivons vers le Civic Center et son hôtel de ville. Nous reprenons le métro pour aller jusqu’à Union Station. On a vu la salle d’attente de cette gare mythique dans un nombre incalculable de films ! 



Depuis son parvis, on atteint el pueblo de Los Angeles, le quartier hispanique où la ville a été fondée et la célèbre Olvera Street. Elle est bordée par les plus anciennes maisons de la ville.
La rue est occupée dans toute sa longueur par un « marché » ou plutôt des échoppes de souvenirs et de petits restos. Ca fait un peu trop touristique, dommage. On y entend plus parler espagnol qu’anglais. Après avoir visiter la maison (Avila Adobe) qui donne un aperçu des conditions de vie dans le pueblo au XIXe siècle, nous décidons de déjeuner dans un des fameux petits bistrots. Les enfants pas vraiment tentés par la cuisine mexicaine préfèrent rentrer à l’hôtel. Qu’à cela ne tienne, nous nous offrons des quesadillas au bœuf, excellentes au demeurant.
Nous rentrons ensuite retrouver nos deux grands qui font la sieste et décidons de suivre leur exemple.


Nous émergeons à nouveau vers 16h, pour cette fois aller faire un tour du côté d’Hollywood boulevard et de Walk of fame. Là c’est nettement plus populeux, hyper touristique et pour tout dire pas très joli, côté bâtiments et architecture. On s’amuse au début à lire les noms sous les étoiles et les empreintes devant le Grauman's Chinese Theater, et puis on se lasse ! Il y en a tellement, sur des kilomètres, dont les trois quarts nous sont inconnus. Les magasins de souvenirs, sont ici aussi, de taille XXL, et déclinent jusqu’au dégoût le mythe d’Hollywood, Los Angeles, les stars et les paillettes.




Encore une fois complètement rincés, nous rentrons à l’hôtel après avec fait le plein au Vons pour après un détour par la piscine, prendre notre dîner à la chambre.

mercredi 5 août 2015

Dans les entrailles du cinéma

Une légende du 7e art
Nous nous levons tôt ce matin, sous un soleil radieux, pour aller faire la visite des Studios Universal. A 8 heures, nous sommes dans la station de métro, mais surprise, il n’y a personne. Manifestement, le métro n’est pas très prisé des Angelinos. En un quart d’heure, nous sommes à Universal City, pour prendre la navette, qui en quelques minutes nous mène à l’entrée du parc. Nous suivons les conseils plusieurs fois lus sur internet, et filons faire le Studio Tour, qui permet en une heure d’en apprendre un peu plus sur les coulisses de l’industrie du cinéma. On y voit les lieux de tournage mythiques comme le motel de Psycho, ceux du dernier Jurassic Park, d’Earthquake ou encore de Jaws. C’est l’occasion aussi de s’immerger en 3D et grâce à une débauche d’effets spéciaux dans des films comme Fast and Furious ou Jurassic Park. C’est assez bien fait et les sensations sont au rendez­-vous.
Nous passons la journée dans le parc, allant d’attractions en shows : la Jurassic Park river adventure (ça mouille pas mal), le Transformers 3D ride, The Revenge of the Mummy, Waterworld (un show époustouflant vu les moyens mis en œuvre, et assez humide aussi),  Special Effects Stage (un show amusant et instructif sur les effets spéciaux), Shrek ride (relativement nul), Minion Mayhem (très drôle) et enfin The Simpsons ride.




Au fil de la journée la foule se fait plus dense, les files d’attente s’allongent (jusqu’à 70 minutes pour certaines) et la chaleur cet après midi est implacable. On cherche les endroits à l’ombre, on boit beaucoup d’eau, grâce aux nombreuses fontaines du parc. Nous déjeunons avec un sandwich, acheté au French street Bistro (10$ l’un, très moyen, pour pas dire pas bon du tout).
Au final, tout le monde adore les attractions, mais la chaleur, la musique et le bruit incessant, à la limite du supportable, ont raison de notre résistance. Nous avons tout fait (à l’exception d’une attraction sur les animaux qui n’intéressait personne) et décidons de mettre les voiles vers 17 h 30, complètement vannés.

Retour en métro sans problème et passage au Vons pour les courses du soir. C’est l’occasion aussi de profiter de la piscine de l’hôtel avant de dîner tranquillement à la chambre. 

mardi 4 août 2015

La côte des stars


Pour nous aussi, c'est la fin du trail
Nous quittons Santa Barbara sous le soleil avec l’ambition de rejoindre Los Angeles qui se trouve à 160 km au sud. En suivant la 1, nous atteignons Malibu et ses longues plages de sable fin. A 10 h et quelques, il faut avouer qu’il n’y a pas grand monde dans l’eau et pour cause, même à ces latitudes, l'eau est encore bien froide. Quelques surfeurs profitent des rouleaux. 



Pas de Pamela Anderson à l’horizon non plus, alors on continue notre chemin jusqu’à Santa Monica. Nous avons prévu, avant d’arriver en ville, de faire une courte rando (4,8 km) dans le Solstice Canyon dans les Santa Monica Mountains. La balade s’appelle Rising sun trail et grimpe sur les coteaux à la végétation bien rase. Le paysage pour tout dire est pelé, la sécheresse guette et seules quelques habitations futuristes profitent du point de vue. 





Nous parvenons sous une chaleur intense à une petite chute d’eau dont le débit réussit à maintenir en vie la végétation du fond du vallon. A proximité se trouvent aussi les ruines d’une maison détruite par le feu il y a quelques années. A la fin de la boucle, nous déjeunons à l’ombre et prenons quelques repos.
Il est temps de rentrer dans Santa Monica. Nous apercevons très vite son très célèbre Pier, et plutôt que de tourner dans la ville à la recherche d’une place de parking gratuite, comme nous l’avons fait assez facilement à Santa Barbara, nous utilisons un des nombreux parkings de bord de mer. Pour 8 $ nous serons tranquilles. 







Direction la plage, où le vent souffle un peu fort. De jolis rouleaux se sont d’ailleurs formés. Il y a aussi un peu plus de monde sur la plage et dans l’eau. Nous profitons aussi des joies de l’océan. Notre première baignade dans le Pacifique… à Santa Monica… Y a pire comme première.





Après ce bain finalement très agréable, nous allons faire un tour sur le ponton et son éternelle atmosphère de fête foraine. Beaucoup de touristes comme nous arpentent cet endroit mythique, filmé des milliers de fois.









Après avoir dégusté une glace horriblement chère, nous décidons de rejoindre notre hôtel, le Travelodge Hollywood, au croisement de Vermont Avenue et de Sunset Boulevard. Le Gps nous indique une trentaine de km à parcourir. Mais à 17 heures passés, nous tombons en plein bouchon de la fin d’après midi. L’autoroute que nous empruntons et toutes celles que nous croisons sont bondées, malgré les 6 ou 7 voies de circulation. Le point positif c’est qu’en roulant au pas on a moins de chance de se tromper d’itinéraire et compte tenu de la complexité du réseau routier, ce n’est pas un mal !
Une heure et demie plus tard nous voilà enfin rendus ! La chambre est dotée de tout le confort possible et l’hôtel est situé stratégiquement tout près d’une station de métro de la Red Line.

C’est aujourd’hui l’anniversaire de Patrick et pour respecter la tradition nous allons dîner dans un Denny’s un millier de numéros plus bas sur l’avenue.

lundi 3 août 2015

Sur les traces de Pamela

  
La jetée de Santa Barbara
Il fait grand beau temps ce matin à San Luis Obispo. Comme le parcours d’aujourd’hui est relativement court, nous prenons tout notre temps pour le petit déjeuner pris dans le lobby de l’hôtel.
La route que nous suivons passe par Pismo Beach, Gaviota, Goleta et Santa Barbara, notre terminus du jour. Pas grand-chose à noter sur cet itinéraire : nous traversons, comme depuis Salinas, de grandes plaines cultivées. Sur des hectares, des fraisiers, des choux, des brocolis, des salades ou des framboisiers font la richesse de la région. Des ouvriers agricoles s’affairent sur les différentes parcelles. Hormis ces cultures, le paysage vallonné est sec et pelé, pas vraiment beau. On regrette les paysages boisés et bucoliques de l’Oregon.
Un détour nous fait passer par Solvang. Là se sont établis au XIXe siècle une colonie de Danois, venus chassés pour le commerce de la peau. Depuis lors, le village cultive allègrement sa particularité. Les maisons s’inspirent de l’architecture danoise, il y a même deux moulins et tout un tourisme s’est développé. Ca fait très carton pâte au final, pas vraiment authentique. Mais manifestement cela plait beaucoup aux cohortes de touristes qui sillonnent ses rues.







Nous déjeunons au milieu de la ville, sur une aire de pique nique aménagée, puis décidons de repartir en reprenant la 1 en bord de mer. Très vite nous voilà à Santa Barbara, la célèbre station balnéaire, située à tout juste 160 km au nord de Los Angeles. Nous trouvons à nous garer sans utiliser les nombreux parkings publics mais hors de prix.
L’office du tourisme a développé un itinéraire au centre ville qui permet de découvrir les vestiges du passé espagnol de Santa Barbara, le Red Tile trail . 
Nous sommes relativement hermétiques aux attraits de cette balade très courte dont l’intérêt historique ne nous saute pas vraiment aux yeux. Exception faite du County Court house, un très beau bâtiment de style hispano mauresque que l’on peut visiter gratuitement. La décoration à l’intérieur est exubérante. On peut accéder au sommet de la tour horloge de 80 feets de haut (faites le calcul vous-mêmes) d’où l’on a une superbe vue à 360° sur la ville.







L’artère principale, State street est jalonnée de magasins, de restaurants et de cafés, et parait très animée par rapport au reste de la ville. 



Après cette première balade, nos pas nous entraînent sur le front de mer jusqu’au ponton qui s’avance très loin et très haut au dessus de la mer. La vue de la ville depuis ce point d’observation est très chouette : au bord de la plage une rangée de palmiers cachent les premières maisons et en arrière plan les montagnes de Santa Ynez lui font comme une sorte d’écrin. 









Des jet skis et des hors bords font un peu d’animation tandis qu’au loin (très loin) se dessinent la silhouette de plusieurs plateformes pétrolières off shore.
Le soleil décline doucement dans la baie alors que nous regagnons notre véhicule. Fidèles à notre habitude, nous allons faire les courses au Vons du coin pour dîner à la chambre.