vendredi 3 août 2012

Oslo, trop court !




Il fallait être matinal ce jour-là pour poser le pied dans la capitale de la Norvège. En effet, dès 7 heures, les portes se sont ouvertes sur une ville encore endormie et seul le manège des autocars est venu perturber cette quiétude scandinave. L’escale est courte : seulement 5 heures. Le départ est programmé pour la mi-journée ce qui nous oblige à faire un condensé des points remarquables et définir une stratégie de visite. La remontée du fjord qui nous mène à Oslo, long de 55 miles (env 90 km) se fait dans la purée de pois car il pleut ce matin. Il fait même du vent frais sur le pont lorsque nous le traversons de bonne heure pour prendre notre petit déjeuner gargantuesque. 


Comme par miracle, notre sortie (vers 8 h 15) se fait sous un rayon de soleil ce qui laisse augurer une journée plus agréable que prévue. Sur le quai, direction l’imposant et ostentatoire hôtel de ville où chaque année les prix Nobel sont décernés. Notre première intention est de parcourir la ville en bicyclette. 


Le Costa, à quai.
Pour cela, il faut prendre une carte pour la journée au « visitor center » qui nous permet d’emprunter les vélos de la compagnie municipale. Arrivés trop tôt, nous trouvons porte de bois et comme par hasard, sur le trottoir, tout à côté, est postée une hôtesse qui nous invite à prendre un audio bus pour faire le tour de la ville en 1 h 30 et passer par tous les points remarquables. Compte tenu du court délai qui nous est imparti pour visiter Oslo, c'est cette opportunité que nous saisissons. La solution s’avérera  désastreuse : certains audiophones ne marchent pas, le bus est bondé ce qui nous oblige à nous éparpiller et prendre les seules places encore disponibles autant dire, celles dans les coins sans visibilité...

Dans le parc Frogner, les statues monumentales de Vigeland impressionnent.







A mi-parcours, nous descendons au parc Frogner où sont érigées de très nombreuses et célèbres sculptures en granit ou en bronze du Norvégien Gustav Vigeland. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à avoir cette idée mais ce panorama hors du commun vaut bien une visite. Nous reprenons le bus, après cette pause culturelle, et profitons enfin des commentaires audio sur la famille princière de Norvège qui n’a bientôt plus de secret pour nous. La neutralité dont elle a fait preuve durant la dernière guerre et jusqu’alors lui vaut nous dit-on une sympathie nationale inébranlable. 


L'hôtel de ville d'Oslo.
Le bus quitte le centre ville, ses bâtiments à l’architecture « carré » dixit les commentaires de l’hôtesse dans le casque, pour se rendre dans les faubourgs champêtres et bourgeois d’Oslo : le quartier de Bigdøy où sont implantés quelques ambassades et surtout de nombreux musées : celui notamment des bateaux viking, du Fram et un autre qui retrace l’épopée de Thor Heyerdhal. 

La forteresse d'Akershus.
Terminus du bus, tout près de l’hôtel de ville, puis direction dare-dare le bateau, non sans faire un détour par la forteresse d’Akershus qui domine le quai. A midi pétante, en plein repas, les amarres sont larguées. La route est longue et doit nous mener au port germanique de Warnenünde, après la traversée de la mer Baltique. 


Navigation dans le fjord d'Oslo.
C’est sous un soleil radieux que nous ressortons du fjord. Flânerie autour d’un café, après midi photo et fitness pour les enfants et Patrick sont au programme. Agnès nous rejoint en salle de sport après une courte réunion préparatoire pour s’informer des consignes de fin de croisière. Ces quelques exercices ont ouvert l’appétit des grands et des enfants. Ça tombe bien, ce soir, soirée de gala, les tenues du dimanche sont sorties du placard, c’est un repas amélioré qui nous attend et le commandant de bord en tenue de cérémonie fait une courte apparition. 




Le charme opère mais c’est aussi un coup de pub pour la compagnie.



La soirée se finit autour du piano bar, de quelques verres, où les musiciens égrainent des grands airs classiques.

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