mercredi 3 août 2011

Du haut du Mont Royal

Dernier jour dans la belle province de Québec. Marqués par nos efforts de la veille, nous émergeons à 8h30 seulement.
Dernier petit-déjeuner au Dauphin Longueuil qui nous aura finalement fait excellente impression.
Nous quittons l’établissement à près de 11 heures après avoir plus ou moins refait nos bagages en prévision du retour en avion ce soir. Notre objectif de la journée est de faire une balade à vélo dans Montréal, avec notamment en point de mire l’escalade du Mont Royal et ses 233 mètres. Patrick a trouvé sur internet deux adresses de loueurs de vélo et le premier auquel nous nous adressons (après avoir tourné un bon quart d’heure pour trouver une place de parking pas trop éloignée et non payante) nous parait très pro. Nous louons ainsi quatre vélos en excellent état, pour 15 $ (plus les taxes) pour 4 heures (c’est la Byclicletterie JR, 201 rue Rachel Est, pour ceux que ça intéresse). Nous voilà donc partis avec nos casques sur la tête faire l’ascension de la colline boisée qui domine Montréal. Ca grimpe fort pour aller là-haut. Vincent se débrouille pour dérailler et répare seul en se mettant du cambouis jusqu’au coude et au genou. 







A tel point qu’il nous fera perdre pas mal de temps pour tout faire disparaître. La vue depuis le chalet Mont Royal est superbe mais nous n’avons guère le temps d’en profiter. 
Nous voudrions en effet pousser en vélo jusqu’à l’ile Sainte-Hélène. Pour s’y rendre c’est assez facile, du moins jusqu’au bord du Saint-Laurent puisque ça descend tout le long. Il faut cependant emprunter pour gagner l'île le gigantesque pont Jacques Cartier qui enjambe le fleuve à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Compte tenu du temps qui nous reste, nous renonçons à ce projet et préférons nous diriger vers le vieux port pour souffler un peu à l’ombre des arbres. Il y a bien plus de monde que la veille sur cette promenade décidément très touristique. Il nous faut remonter en empruntant la rue Mac Gill, jusqu’au pied du Mont Royal pour tirer ensuite vers l’est jusqu’à l’échoppe de notre loueur. Il est 16 heures et nous avons encore un peu de temps devant nous avant d’aller à l’aéroport. On décide de gagner l’ile Sainte-Hélène qui abrite la Biosphère et un grand parc d’attraction.

La biosphère



Si nous atteignons l’île sans difficulté, nous constatons encore une fois que tous les parking sont payants et ça devient carrément gonflant. On fait une pause d’une heure avant de mettre les bouts, direction Pierre Elliot Trudeau. Nous rendons la voiture à 18h56 pour 19 heures prévues… Notre avion part théoriquement à 23h30, nous avons donc le temps de terminer nos provisions et de faire de long en large et en travers toutes les boutiques de duty free après un enregistrement rapide. L’attente est longue, d’autant que fait exprès notre vol est le seul retardé de la soirée… Il est maintenant prévu pour 00h15… Encore un retour qui va être long, long, long.

mardi 2 août 2011

La longue marche de Montreal

Il a encore plu cette nuit et ce matin de gros nuages cachent encore le soleil. Notre objectif de la journée : découvrir enfin Montréal. Nous sommes armés pour cela d’une batterie de guides et surtout de bonnes baskets. Nous réussissons à nous garer pas trop loin du vieux port et entreprenons de faire toute la visite à pied. Le vieux port et le canal Lachine, c’est justement par là que nous commençons notre périple. Pour nous y rendre nous empruntons les pistes cyclables qui sont à notre grande admiration très développées à Montréal et surtout très fréquentées. 





Cette balade dans le vieux port nous en apprend un peu plus sur l’histoire de la ville : les anciens silos à grains, bâtiments portuaires en ruine, voies de chemin de fer désaffectées, ponts rouillés sont autant de témoignages de l’activité marchande de la cité. 






Nous poussons jusqu’à la tour de l’horloge où nous pouvons mesurer la puissance du fleuve comparativement aux eaux « calmes » du canal qui se rejoignent à cet endroit.




Nous quittons le vieux port pour gagner le vieux Montréal en empruntant le Bonsecours market, la rue Saint-Paul, la place Jacques Cartier, la rue Notre-Dame, la rue Saint-Jacques. Au passage nous dévalisons un MacDo et un Subway pour nous ravitailler et déjeuner en face de la cour d’appel de Montréal. 






Nos pérégrinations pédestres se poursuivent par le square Victoria puis le quartier des affaires dominé par de magnifiques gratte-ciel. A Christ Church, nous plongeons sous la surface dans la fameuse ville souterraine, et ses galeries commerciales sans fin. Ce que nous en voyons à ce point là de la ville n’a rien de transcendant, et nous remontons rapidement en surface pour poursuivre le long de la rue Sainte-Catherine, une des rues les plus commerçantes de Montréal. 






Nous poussons plus au nord jusqu’à l’université McGill, et à l’est dans le Mille Carré Doré, un quartier de belles demeures construites par de riches anglophones au siècle dernier ou avant dernier. 




L'entrée de l'université McGill.
Si le cœur de Québec fait penser à une ville musée, Montréal au contraire a l’air bien vivant, une ville à visage humain où l’on peut se balader à pied, où l’on ne circule pas trop mal en voiture. Posée au bord du fleuve, elle étire ses différents quartiers jusqu’au pied du Mont royal et offre de beaux paysages urbains depuis les différents ponts qui la relient à l’autre rive. Il est plus de 19 heures lorsque nous rejoignons la voiture, complètement fracassés par notre longue marche. De retour à l’hôtel où nous prenons notre dîner, nous ne ferons pas long feu avant de nous endormir.

lundi 1 août 2011

Cyclo dans les îles de Boucherville


Le temps est orageux ce matin, mais nous ne changeons rien à nos plans pour la journée. Nous prévoyons de passer notre première journée à Montréal dans la Montérégie, la région qui occupe le sud-ouest de la métropole québécoise. Après un copieux petit-déjeuner pris à l’hôtel, la première étape de notre balade de la journée est la vallée du Richelieu, une rivière qui se jette dans le Saint-Laurent à quelques dizaines de kilomètres de Montréal, et plus particulièrement Chambly à 30 km en direction du sud-est. Cette localité a tous les attraits d’une banlieue résidentielle. Elle est aussi célèbre en raison de la présence d’un fort élevé par les Français au XVIIIe siècle sur les rives du Richelieu, dont le cours ici, après quelques rapides, s’étale tel un vaste lac. L’endroit est très joli, la rue Richelieu, toute proche, est, elle-même, jalonnée de belles demeures historiques. 
Nous poursuivons notre voyage en remontant le cours de la rivière Richelieu. Ce faisant, nous traversons une plaine agricole, plantée de champs de céréales et de pommeraies. Nous roulons ainsi jusqu’à Saint-Denis sur le Richelieu où faute d’attrait réel, nous décidons après y avoir fait une pause déjeuner, de faire demi tour pour gagner les îles de Boucherville, sur le Saint-Laurent. Ce groupe d'îles situées à quelques encablures de Montréal seulement constituent un parc naturel que nous aimerions parcourir à vélo. Le temps ne s’est pas amélioré, toujours aussi nuageux, et malgré les mises en garde des gardes du parc, nous louons deux tandems pour faire la quinzaine de kilomètres de pistes qui ceignent (c’est beau tout ce vocabulaire) les trois principales îles. 

Même pas peur de l'orage qui arrive !
L’endroit est superbe, peu fréquenté en ce lundi après-midi et nous nous amusons comme des fous à parcourir ces paysages agricoles où apprend-on, ont élu domicile des cerfs de Virginie. On passe d'île en île à l’aide d’un bac à câble qu’empruntent aussi les golfeurs (car l'île principale héberge aussi un golf…) et d’une passerelle, Les herbes sont hautes, du coup les fameux cerfs de Virginie manquent à l’appel… jusqu’à ce que nous en apercevions un, puis deux, puis trois, Byzance ! Il faut que nous parvenions à quelques kilomètres de Montréal, une ville de 1,6 million d’habitants, pour croiser nos premiers animaux sauvages !

Les îles de Boucherville, un paradis pour cyclistes
Pendant que nous pédalions, le temps a fraîchi, le vent s’est levé, et le ciel est devenu très noir, nous prenons même quelques gouttes. Mais finalement nous échapperons à l’orage. Nous bouclons notre tour en tandem en une heure tout juste. Il est temps pour nous de regagner la civilisation toute proche pour faire des courses. Pendant que nous magasinons comme on dit ici, un orage d’une rare violence s’abat sur Montréal. Derrière les vitres du centre commercial nous voyons un véritable mur d’eau noyer tout le paysage. Vu ce qui tombe, on reste un peu plus longtemps pour souper de pizzas et d’une salade. 
Rentrés à l’hôtel, nous allons faire quelques exercices dans la salle de musculation très bien équipée de l’hôtel, histoire de bien finir la journée.