samedi 21 février 2009

Déjà l'heure du retour


Nouvelle nuit hachée : un type est allé chercher des glaçons à 4 heures du mat et ça a réveillé tout le monde. Non mais j'vous'jure !

On se rendort jusqu’à 7 heures. S’en suit après le petit-déj une longue séance d’emballage : il faut caser dans nos valises tout ce qu’on a acheté la veille à Sawgrass Mills et ce n’est pas rien ! 



Ceci fait, on file vers downtown pour une dernière balade dans Miami. En ce samedi matin, on tombe sur une expo en pleine rue de vieilles voitures : de vieux pick-up Ford, des Mustangs, et autres cabriolets rutilants. Dernier petit plaisir, on pique-nique au soleil à Bayside Marketplace, face à la mer.



Il va être l’heure de regagner l’aéroport mais avant ça il faut retrouver le car rental et rendre notre magnifique Mercury Grand Marquis. Heureusement que nous avons notre TomTom car pour compliquer les choses, la route qui y mène est barrée par des travaux ce qui nous oblige à faire un savant détour. Une fois à bon port, la restitution du véhicule est une formalité. La navette nous ramène ensuite à l’aérogare en quelques minutes.

Notre vol sur Iberia se déroulera sans histoire. Arrivés à Madrid, nous aurons plusieurs heures d’attente avant de rentrer enfin sur Toulouse. De quoi faire un petit somme réparateur après une courte nuit en vol et de rêver à ce que nous pourrions faire lors d’un nouveau voyage en Floride : Orlando, Cap Canaveral, St-Augustine, et passer plus de temps dans les Keys...

Et il parait que les voyages forment la jeunesse...

vendredi 20 février 2009

Journée shopping


Peine perdue, cette nouvelle nuit a été également bien mauvaise en raison de la chaleur. Nous prenons notre petit-déjeuner puis mettons le cap sur Fort Lauderdale qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres au nord de Miami, une ville célèbre pour son immense marina. 




Nous nous garons dans le « centre-ville » qui se résume à de vastes parkings et de grands buildings de bureaux. Pas beaucoup d’intérêt. Ce qui nous attire ici, ce sont fameux canaux qui se visitent en bateau taxi. Nous empruntons l’un d’eux et là aussi, comme à Miami, le jeu consiste pour le pilote et son équipe à nous étourdir de chiffres sur les propriétés que nous longeons, celles-là aussi toutes plus démentes les unes que les autres. Amarrés le long des voies d'eau, les yachts, avec ou sans héliport, ne sont pas mal non plus ! La promenade fluviale dure deux bonnes heures mais se révèle finalement très plaisante.






Nous reprenons la voiture pour aller à Sawgrass Mills, un gigantesque mall avec d’immenses galeries marchandes, le plus grand de Floride parait-il. Arrivés à près de 15 heures, nous nous préoccupons de nous restaurer : le choix est très large et nous jetons notre dévolu sur un resto asiatique qui nous rappelle furieusement celui de Grand Central Terminal à New York. Après un passage au Hagen Daas du coin, nous voila partis pour plusieurs heures de shopping. 

On finit d’en faire le tour les bras chargés de paquets et le porte-monnaie complètement vide. Après une dernière halte au Burger King, on rentre à l’hôtel à plus de 21 heures passées, rétamés et plumés !

jeudi 19 février 2009

Baignade à Miami Beach


Nos voisins de chambre sont rentrés de balade à 2 heures du matin en faisant pas mal de bruit, sympas les gars ! Du coup, vu notre petite mine au réveil, nous déjeunons dans notre chambre avec ce que nous avons acheté la veille au soir en allant à la pizzeria : des céréales, du lait et du yaourt à boire, avec un thé qu’on prend en ligne sur la seule table de la chambre !



Nous reprenons la voiture pour nous rapprocher de Miami Beach, but de notre balade de la matiné. Difficile de trouver une place : il faut tourner un bon moment pour se garer sans craindre de prendre un manche, les panneaux Tow Away étant légion aux abords d'Ocean Drive.




Une fois garés, nous arpentons Art Déco District avec son architecture étonnante et ses façades aux tons pastels que l’on photographie à tout va.



Nous descendons Ocean drive quasiment jusqu’au bout et remontons par la plage où tout les deux cents mètres veillent les pimpantes cabanes de lifeguards toutes décorées différemment. Un peu plus loin, nous assistons, chose sans doute très naturelle ici, à une séance de shooting : un joli mannequin très légèrement vêtu se fait photographier, les cheveux artistement défaits ondulant dans la brise marine venue du large. 







Ah ! manifestement, Patrick a goûté l'eau !
Pour nous simples mortels, il commence à faire sacrément chaud et nous n’avons qu’une envie : aller nous baigner. Nous rentrons à l’hôtel après avoir fait quelques emplettes pour improviser un pique nique sur le bord de la piscine. Vincent ne résiste pas à l'envie de piquer une tête dans celle-ci malgré une eau particulièrement froide. Nous préférons aller barboter dans l’océan qui se trouve à seulement quelques dizaines de mètres de l’hôtel. Toute la famille finit à l’eau, finalement super bonne !



Après un bon bain réparateur, nous rentrons nous dessaler à l’hôtel pour repartir peu après faire une balade en voiture dans Coral Gables. Cet ensemble de quartiers résidentiels est magnifique. Nous passons devant le superbe hôtel Biltmore et sa haute tour, réplique de la Giralda de Séville, le golf, les villas de style méditerranéen, les allées bordées de chênes…

Le phare de Coral Gables...
En fin d'après-midi, nous rejoignons le Bayside Marketplace dans Downtown. Nous projetons de faire une balade en bateau jusqu’à Star Island et Palm Island dans la baie. Ces îles fabriquées par les hommes accueillent des palaces de milliardaires et leurs bateaux (des yachts plus gros les uns que les autres). On embarque et la visite commence avec les commentaires du pilote qui nous abreuve de chiffres sur la richesse des propriétaires des lieux, parmi lesquels Julio Iglesias et d’autres stars du même acabit.



La nuit est tombée lorsque nous regagnons Downtown Miami et au passage la vue sur la ligne de gratte-ciels illuminés est magique. Le Bayside Marketplace à cette heure-ci est très animé, avec ces concerts en plein air, et la foule qui se presse aux terrasses des cafés et des restos. C’est là qu’accostent aussi certains des plus gros paquebots de croisière au monde : le Freedom of the seas et le Liberty of the seas.



Sur le chemin de l’hôtel, nous nous arrêtons au Publix pour faire quelques courses en vue d’un repas pris à la chambre. Puis dodo, pour rattraper la pas trop bonne nuit qu’on a passée.

mercredi 18 février 2009

Miami vice


Pour démarrer la journée, nous allons petit-déjeuner au resto Waffles qui se trouve juste à côté du Days Inn (le petit-déj n’étant pas compris dans le prix de la nuit). Comme son nom l’indique, la spécialité du resto, ce sont les… gaufres, servies avec du beurre mousseux et du sirop… de maïs à défaut de sirop d’érable. Ce n’est pas vraiment donné (24 $ pour nous quatre) et la serveuse pas très aimable non plus.



Avant de quitter Key West, nous voulons arpenter tout de même un peu la plage. A cette heure matinale, le vent souffle déjà assez fort. Des personnes ont vraisemblablement dormi là cette nuit. 

On reprend Duval street, bien moins animée qu’hier, qui nous conduit jusqu’au musée Pirates Soul. On en fait la visite à l’exception de Patrick qui a senti l’arnaque à plein nez. Il n’a pas eu tort de s’abstenir. La visite coûte quand même 43 $. 

Nous refaisons le plein de provisions au Mobix puis reprenons la route pour  remonter vers Miami. En route, sur un des nombreux îlots, nous pique-niquons sur un terrain de sport désert, un coin bien tranquille où personne ne viendra nous déranger.

Nous entrons dans Miami à la nuit tombée, merci Tomtom encore une fois. L’hôtel, le Beach Place Hotel, est sur Harding avenue, au nord de Miami Beach. Les chambres réparties sur deux étages en U entourent une petite piscine. L’accueil est rudimentaire : on a dérangé le réceptionniste en plein repas. La chambre est classique et la salle de bain toute petite. L’isolation sonore est inexistante ! Malheureusement l’hôtel est situé au bord d’une avenue assez passante, il faudra passer la nuit avec les boules Quies. En plus les stores laissent passer la lumière de l’éclairage public… Bref, le Beach Place n’est vraiment pas terrible. Il a seulement pour lui le prix. 

Nous partons à pied trouver un coin pour manger. Nos recherches nous conduisent une dizaine de rues plus bas, dans une pizzeria où le serveur nous fait gentiment profiter des quelques mots de français qu’il connait. On se restaure avec des pizzas taille XXL dont on n’arrivera pas à bout, arrosées d’une Budweiser. Retour à la chambre pour une nuit… agitée.

mardi 17 février 2009

Key West : le bout du bout du bout

Le petit déj avalé vite fait au Travelodge, nous filons vers le sud pour gagner l’archipel des Keys et son extrémité Key West. 

La US Highway 1 (Overseas Highway) emprunte 42 ponts pour y arriver, une route longue et monotone au final même si elle longe parfois quelques points de paradis. 

On franchit le Seven mile bridge, l’un des plus longs ponts du monde. Plus loin, on aperçoit les vestiges fantomatiques de l’ancien pont de chemin de fer désaffecté depuis qu’une route a été construite pour remplacer le rail. Il n’en reste que quelques portions au dessus de l’eau. 

Le nom des îles est évocateur : Key Biscayne, Key Largo, Islamorada, Bahia Honda…

La récompense est au bout : Key West, the Conch Republic. Le point sud le plus extrême des Etats-Unis continentaux et le terme de la Highway 1 qui débute à la frontière canadienne dans le Maine, au nord-est des States. KW n’est situé qu’à 150 km de Cuba… Voilà pour la présentation. 





Nous tombons rapidement sous le charme de KW, de ses rues noyées de soleil, bordées de maisons de bois aux tons pastels, une architecture qui évoque les Antilles toutes proches. Le temps semble s’être arrêté entre ces quartiers noirs presque miséreux et les belles maisons blanches de colons. 






Evidemment, c’est blindé de touristes, mais ça passe ! On fait le plein au supermarché Publix pour s’offrir un pique-nique que nous avalons dans un des petits parcs de la ville avant de l’arpenter dans toutes ses dimensions. On se contentera de passer devant la demeure d’Hemingway, Patrick préférant s’offrir une grimpette jusqu’au sommet du phare. 



La demeure d'Hemingway, Key West.
L’occasion d’apercevoir de là-haut le port et surtout le gros paquebot de croisière qui y est amarré. On le verra de plus près un peu plus tard, très impressionnant depuis le quai. Les quais de Key West sont d’ailleurs bien sympas, très animés au coucher du soleil, beaucoup de gens venant voir ici aussi l’astre soleil littéralement plonger dans la mer. 


Un jour, vous verrez, nous aussi on y montera dans le gros bateau !


Au Haggen Daas du coin, on apprécie une glace et un thé glacé pour 20 $. Dans un autre bar largement ouvert sur la rue, ce sont les billets d’un dollar épinglés qui recouvrent littéralement les murs qui impressionnent !




Nous regagnons notre hôtel, un Days Inn, en longeant un vieux cimetière dont bon nombre de tombes sont en ruine. L’hôtel n’a rien d’un palace. Le voisinage est bruyant, les sanitaires en mauvais état mais pour une nuit ça fera l’affaire.

lundi 16 février 2009

Everglades : balade au milieu de Gators


Notre pilote d'aéroglisseur
 La nuit a été meilleure que la précédente, nos organismes absorbant peu à peu les 6 heures de décalage horaire. Lever à 5h30 pour tout le monde et passage à la douche, pour ne pas se pointer aux aurores dans la salle du petit déj ! Nouveau grand moment pour les gourmands. Décidément, le petit-déjeuner du Best Western de Naples restera longtemps dans les esprits.
Nous reprenons la route vers l’est et l’océan Atlantique. Nous empruntons cette fois une route plus au sud, l’US 41 qui longe le parc national des Everglades, notre prochaine étape. 

Une nouvelle route rectiligne et monotone. Elle croise par endroits des villages indiens, entourés de hautes clôtures infranchissables. Le long de la route aussi, se succèdent de nombreuses cahutes qui proposent aux touristes que nous sommes des tours en airboats, ces bateaux sur coussins d’air qui permettent de s’aventurer dans les marais qui recouvrent une bonne part des Everglades. 

Nous nous arrêtons chez Coopertown, tenu par une bande de vieux routards au look de vétérans du Vietnam, casquette et veste kaki, barbe blanche et broussailleuse, tatouage sur les bras ! On embarque sur un torpédo pétaradant. Les boules de coton sont fournies pour les oreilles. La balade de 40 minutes n’est pas donnée à 21 $ par tête. L’objectif de la balade est de donner un aperçu de l’étendue des marais, recouverts d’herbes hautes et coupantes, jaunies par le soleil. 

L’embarcation suit, au ras de l’eau et dans un boucan de tous les diables, les canaux naturels tracés dans la végétation et se repérer dans ce lacis ne doit pas être de la tarte. La cerise sur le gâteau : voir la faune qui peuple le parc, et au premier chef les alligators. Mais avec le bruit qu’on fait il y a peu de chance qu’on en surprenne un en train de pioncer dans l’herbe. 


De fait après 40 minutes de balade, on a vu deux gators en tout et pour tout, et encore tout près de l’embarcadère… parie qu’ils sont nourris par nos vétérans histoire de garantir aux clients le minimum syndical. Pour autant les explications données par notre pilote sont intéressantes, du moins pour ceux qui ont la chance de les entendre…


Retour sur la terre ferme. On reprend la route pour gagner Florida City, terme de l’étape d'aujourd’hui. Beaucoup moins de charme que Naples, il faut bien le dire. La ville est tout au plus un carrefour de plusieurs routes. Et à ce croisement, se trouvent fichés des restaurants de chaîne inévitables. On fait un stop au Burger King pour notre ration quotidienne de lipides et de glucides à absorption rapide. Au Starbucks voisin on se fait un petit plaisir : un expresso dopio à 5$ les deux, un véritable or noir ! Puis direction le sud pour gagner l’entrée principale du parc des Everglades (entrée 10 $). 

Le long de la route, plusieurs départs de petites balades : nous en enchaînons plusieurs qui permettent pour certaines d’avoir de beaux points de vue sur les étendues du parc. Les plus intéressantes se situent autour du Royal Palm Information Center. Notamment le Anhinga Trail qui permet de voir une foule d’oiseaux sauvages (hérons argentés, cormorans, balbuzards, hérons bleus, etc.) et surtout des tas (mais vraiment des tas !) d’alligators dont certains font de la bronzette tout au bord du chemin que nous empruntons… 


 
Pour un peu, on marcherait dessus...
Très, très impressionnant ! On croise aussi la route d’un petit serpent et de deux tortues. Sur un autre sentier, on peut voir les fameux Gumbo Limbo, arbres à l’écorce rouge qui « pêle ». On l’appelle aussi arbre à touristes ! Une autre balade nous conduit à faire le tour d’un petit étang (Long Pine Key) où l’on peut pêcher des perches. Un panneau indique toutefois qu’il est déconseillé de manger plus d’une fois par semaine le produit de sa pêche. Raison invoquée : le poisson ici contient du mercure…

Au cœur des Everglades
Retour vers Florida City, au passage on s’arrête à l’enseigne dont le nom est écrite en gros sur le toit : Robert is here. Une sorte de primeur où l’on peut trouver plein de fruits exotiques et des oranges du cru, toutes sortes de miels et des bonbons au citron. Tout ça n’est pas donné (10 $ le filet de deux kilos d’orange, alors qu’elles poussent à 200 m de là !).

Nous créchons au Travelodge. Très bon accueil dans ce motel très tradi : les voitures sont garées devant les portes des chambres, les machines à glace tournent en permanence et la piscine est là pour rafraichir nos corps surchauffés si nous le souhaitons. Nous dînerons ce soir chez Dennys, une autre chaîne de restaurants très répandus, mais plus sophistiqués que Perkins, sans rien exagérer tout de même ! En attendant c’est bon et c’est copieux et au diable les calories, nous craquons tout les quatre pour les desserts : banana split, brownie et cheesecake… Miam. Ainsi repus, et de retour à la chambre, nous ne tardons à sombrer dans un sommeil comateux, occupés à digérer tout ça. Notre voisin de pallier, lui, n’a pas hésité à se faire un barbecue devant sa porte, juste à l’arrière de sa voiture. Au diable les consignes de sécurité.

dimanche 15 février 2009

Dans la baie de Naples


Patrick, très affecté par le décalage horaire, a dormi par épisodes à partir de 1h30 du matin. Le reste de la troupe s’éveille aux alentours de 6h30. 


Notre carrosse.

Le temps de se faire un brin de toilettes, nous débarquons dans la salle du petit déj pour un début de journée pantagruélique. Au menu des enfants : des gaufres home made, du beurre de cacahuète, du sirop d’érable, des céréales multicolores et du lait… force est de constater qu’ils s’adaptent très vite au mode de vie américain.

Sur la plage de Sanibel Island
Nous prenons ensuite la route vers le nord et Fort Myers Beach. Un miracle se produit : en bidouillant dans le GPS, on réussit à le faire fonctionner, méga ouf ! Au terme d’une longue route toute droite, nous arrivons à Sanibel, une île tout en longueur, centre de villégiature très prisé où nous avons d’ailleurs beaucoup de mal à trouver un emplacement de stationnement gratuit. La brume masque un peu les lointains, mais la balade sur la plage est bien sympa. L’eau du golfe est frisquette : 20° C. 


On croise des pélicans pas farouches. Un peu plus lions, des cormorans, perchés sur les piles de bois d’un ancien ponton, forment autant de sombres sentinelles. Sur l’un de ces pontons de pêche, nous faisons une découverte : dans ces eaux peu profondes, on distingue sans peine la silhouette d’un énorme Goliath Grouper (en d’autres termes un genre de mérou mais taille XXXXL, genre 2,5m de long et 300 kg le bestiau). Oups, contents de ne pas être dans l’eau en face du monstre !
Nous reprenons la route de Fort Myers pour trouver un petit resto sympa pour déjeuner. La chance nous sourit. Sur McGregor Bd, bordés de superbes palmiers royaux, nous stoppons dans une gargote qui ne paie pas de mine. 

McGregor Café
Pourtant le McGregor Cafe est la bonne pioche : nous sommes très bien accueillis et les salades (et les burgers fait maison pour les enfants, faut pas perdre ce début d’habitude) que nous commandons sont splendides et très bons. Ils sont servis avec un délicieux thé glacé servi dans des pots en verre de conserve d’un litre par personne !

Un peu plus loin, nous faisons un stop au parc Edison. Le génial inventeur Thomas Edison a fait construit à Fort Myers en 1886 une belle propriété (Edison Winter Home) que l’on peut visiter. 
 
Parc Edison à Fort Myers
 Nous nous contentons du parc éponyme et de ces étonnants Banyan Trees, qui ressemblent fort aux figuiers maudits de Guadeloupe avec leurs racines aériennes. Il fait passablement chaud et l’ombre de ces géants tutélaires est bienfaisante.

Baie de Naples
Dans la baie de Naples, au soleil couchant.

Retour vers Naples, pour longer à pied sa 5e avenue et gagner son Pier. Dans ce petit coin de riviera américaine, de chaque côté de la route, se succèdent des demeures plus énormes et somptueuses les unes que les autres, les plus belles peut-être se situant en front de mer. Le soleil décline déjà et sur les pontons de pêcheurs les gens se massent pour admirer les dernières lueurs de l’astre rouge qui à cet instant plonge rapidement dans l’océan tandis que dans l’onde s’ébattent des dauphins. Bon j’en rajoute un peu. Mais le lyrisme sied bien à cette vision de carte postale que nous avons devant nous ! Le retour vers la voiture (garée dans un espace gratuit donc à perpète) est un peu longuet, il nous permet de revoir les palais, dans la quiétude de la tombée de la nuit, éclairés comme à Versailles ! Ce n’est hélas pas chez Louis XIV que nous dînerons ce soir mais chez Perkins, une chaîne de restaurants très familiale. 

Au Perkins
Steak de 3 cm d’épaisseur et frites pour les enfants, poulet et pâtes pour les parents… le verdict est partagé. Pas sûr qu’on revienne chez Perkins même si l’addition à moins de 50 $ est raisonnable. Retour sans problème à l’hôtel où nous sombrons très rapidement dans le sommeil après cette chaude journée et ces balades improvisées.